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Helsingor chateau hamlet Leonard Matton 2 ©Eric Sanger-Monteros.JPG
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Engagements RSE
Responsabilité Sociale des Entreprises

Emersiøn est une association 1901 à but non lucratif. Sa première mission est donc d'utiliser tous les éventuels bénéfices dans le but de créer de futures création artistiques et actions de médiation.

La compagnie s'engage ainsi en faveur de la transparence des comptes dans les entreprises culturelles, la réduction de l'impact écologique, et une plus grande diversité et égalité des chances.

Des engagements chiffrés en faveur de la diversité

Nous nous employons à une plus grande diversité en nous fondant sur le baromètre de l'ARCOM (ex-CSA) créé pour l'audiovisuel.

"Le baromètre se construit selon sept critères

  • La catégorie socio-professionnelle : La catégorie socioprofessionnelle a été indexée suivant la codification INSEE en exploitant tous les éléments livrés à l’antenne (sous-titre avec la fonction de la personne, profession livrée dans le récit, éléments visuels ou de contexte, etc.).

  • Le sexe : Il s’agit de recenser le nombre d’hommes et le nombre de femmes intervenant à l’antenne.

  • L’origine perçue : Il s'agit de répartir les indexés selon des catégories de sens communs à partir desquelles, en France, les personnes sont aujourd'hui vues comme "blanches", "noires", "asiatiques", "autres" mais en s'appuyant sur toutes les indications pouvant être recueillies dans les commentaires ou par auto désignation.

  • Le handicap : Une personne a été recensée comme handicapée lorsque des indices visibles à l’écran (fauteuil roulant, malformation visible, canne d’aveugle, béquilles, etc.) ou des informations du récit permettaient d’identifier un handicap.

  • L’âge : Il s'agit de recenser l’âge perçu des personnes selon 5 tranches d’âge : « - de 20 ans », « 20 - 34 ans », « 35 – 49 ans », « 50 – 64 ans » et « 65 ans et + ».

  • La précarité : Il s’agit d’identifier, parmi les personnages indexés, ceux qui sont en situation de précarité. La précarité est une forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche, une vulnérabilité sociale. Un arrêté de 1992  donne une définition officielle des catégories de personnes qui sont en situation de précarité[1].

  • Le lieu de résidence"

Nous travaillons à augmenter la diversité au sein de nos équipes afin d'être un plus juste miroir de notre société. Les deux premiers critères sur lesquels nous avons travaillé sont "le sexe" et "l'âge".

  • Aujourd'hui, nous employons 40% de femmes aux postes techniques et 45% aux postes artistiques. Elles représentent toutefois X% en nombres de jours travaillés.​

  • La moyenne d'âge des personnes employées est de X ans. Nous avons permis à X personnes d'accéder (en totalité ou en partie) à leur première année d'intermittence.

 

Les deux critères suivants sur lesquels nous souhaitons mettre en place des processus pour une plus grande diversité sont "l'origine perçue et "le handicap". En effet, selon le rapport 2023 de la CNCDH, un gros effort reste à faire de la part de l'audiovisuel. Le spectacle vivant doit, lui aussi, agir dans cette optique de façon constructive. 

IA Générative Female gaze
  • "Les personnes perçues comme « non-blanches » ont été représentées à hauteur de 15% à la télévision en 2022 (contre 14% en 2021). Leur présence sur les chaînes d’information en continu apparaît encore particulièrement faible (9%) malgré les préconisations de l’Arcom formulées pour l’exercice 2021 ;

  • La représentation qualitative des personnes vues comme « non-blanches » demeure inégale avec des rôles d’importance mais à connotation négative. En effet, si elles sont plus souvent vues dans des premiers rôles (à hauteur de 8% contre 5% pour les personnes perçues comme blanches), elles sont surreprésentées dans les rôles à connotation négative (20 %) et sous-représentées dans les rôles à connotation positive (10 % soit une diminution de 26 points en 2 ans) ; (...)

  • La représentation du handicap atteint pour la première année la barre symbolique de 1%, une progression toutefois mineure en comparaison du nombre de personnes en situation de handicap en France. Le handicap est majoritairement représenté dans les fictions (71%) ; (...)

S’agissant de l’ensemble des chaînes de télévision, l’Arcom encourage la prise d’engagements concrets et chiffrés."​

Nous nous engageons ainsi, à partir de 2026, à employer au minimum dans nos distributions et/ou équipes techniques, 15% de personnes perçues comme "non-blanches" et 5% de personnes souffrant d'un handicap (visible ou non visible). Le but à terme sera bien entendu du doubler ces chiffres. Dans cette optique nous invitons tout particulièrement ces professionnel·les à postuler auprès de nos équipes.

Pour rappel, le Centre d'observation de la société annonce le chiffre de 27% de personnes perçue comme non-blanches en France - dont 13% ne se reconnaissant ni blanche ni non-blanche. La DREES, quant à elle, établit que 13% des plus de 15 ans souffrent "d'une limitation sévère dans une fonction physique, sensorielle ou cognitive".

Les trois autres critères "catégorie socio-professionnelle", "précarité" et "lieu de résidence" paraissent moins urgents à mettre en place mais sont toutefois intégrés dans notre vision à long terme.

Un plafond de rémunération plus équitable pour tou·tes

Zeppelin 1.jpg

Il y a dans ce roman trois points qui incitent à entrechoquer les époques :

- d’abord le contexte social et son inégalité mise en lumière par John Dos Pas-sos, ainsi que la violence des rapports humains face à la pauvreté,

- ensuite la technologie qui, dans le roman, voit l’arrivée de l’électricité, des voi-tures, des machines-outils... C’est à la fois la condition de l’illumination de la ville en même temps que sa déshumanisation et l’éloignement entre les êtres.

- enfin l’artistique qui irrigue tout le roman avec, à la suite de la Première Guerre Mondiale, une révolution esthétique globale (art moderne qui repense le réel, danses contemporaines déstructurées et jazz improvisé prenant son envol dans les clubs de Harlem et les musicals).

C’est un monde où les décisions sont en partie soumises au hasard.

 

Cela se traduit dans le théâtre immersif par certains membres du public qui s’orientent dans telle ou telle direction, en fonction des émotions éprouvées ; et c’est en partie la même chose pour les interprètes qui doivent réinventer chaque soir leur parcours en fonction des variations initiées par la foule d’individus.

Image d'archive ou création par l'IA ?

Un cadre de travail sécurisant

Sur chacune de nos productions ou collaborations, nous œuvrons autant que possible à ce que le travail se déroule dans un sentiment de confiance et de sécurité :

  • au cours des répétitions, en faisant intervenir un·e coordinateur·rice d'intimité

  • sur toute la durée d'un projet, en nommant un·e référent·e harcèlement

  • au seins de la compagnie, en formant nos équipes dirigeantes à la lutte contre les VHSS

  • au cours des représentations de spectacles en arborescence (durant lesquels des interprètes pourraient se retrouver seul·e avec des membres du public) en ajoutant des complices dont l'une des fonctions est de maintenir une vigilance afin de sécuriser les artistes.

Jazz band / IA

Favoriser le réemploi de costumes et du matériel

Comme dans Helsingør et Le Fléau, nous voulons que le public soit libre d’évoluer dans tout l’espace, en fonction des comédie·nes et des scènes, en se laissant aller à leurs envies, à la manière d’un « livre dont vous êtes le héros » (c’est d’ailleurs dans cette forme que les textes des pièces ont été publiés par L’Avant-Scène Théâtre).

 

Ce dispositif déjà expérimenté a prouvé qu’il correspondait à une réelle attente esthétique stochastique - qui laisse la liberté de choisir.

New York by night 2.jpg

Image d'archive 

Interprètes

 

Emersiøn est une association loi 1901 à but non lucratif.

Les bénéfices générés par nos productions servent intégralement à notre fonctionnement et à la création de futurs spectacles.

Cela n'empêche toutefois pas à coproduire des projets avec des sociétés à but lucratif.

La redistribution des bénéfices se fait alors selon le pourcentage prévu par la coproduction, et Emersiøn réinvestit sa part de bénéfices pour son fonctionnement et les créations

Dans le cadre d'une prestation commandée, nous limitons notre marge bénéficiaire.

Nous facturons nos prestations au coût réel ajouté d'une marge limitée de 15% à 25% (en fonctionnement de la taille du budget global). Cette marge bénéficiaire sert à notre fonctionnement et à la création de futurs spectacles.

À rebours d'un "secret des affaires", nous mettons à la disposition de nos partenaires qui en font la demande : nos bilans d'activité ainsi que, à n'importe quel moment de la collaboration, les budgets de nos projets en commun.

Les écart salariaux sont limités dans un facteur 1 à 2.

Aucun·e salarié·e d'Emersiøn n'est payé plus de deux fois le salaire minimum, que ce soit pour des embauches au cachet ou à l'heure.

Au sein d'un même projet, à poste égal, chaque salarié·e reçoit un salaire égal.

Lorsque des contingences exceptionnelles le justifient (renommée, expérience, savoir-faire), un intéressement en coproduction.

Le montant des salaires peut varier au bénéfices des personnes employé·es.

En fonction de la taille du projet et de ses perspectives budgétaires, l'effort principal sera toujours dans le but de valoriser le travail des personnels artistiques et techniques.

Parce que nous croyons à cette éthique de la transparence, retrouvez ci-dessous le bilan simplifié des trois années passées. 

Transparence des comptes et éthique salariale

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