Engagements RSE
Responsabilité Sociale des Entreprises
La première mission d'Emersiøn n'est pas la recherche du profit.
C'est de produire des créations artistiques et des actions de médiation.
La compagnie s'engage en faveur de la transparence des comptes dans les entreprises culturelles, la réduction de l'impact écologique, et une plus grande diversité et égalité des chances.
Découvrez ci-dessous notre Impact Score et nos engagements
Emersiøn est une association loi 1901 à but non lucratif.
Les bénéfices générés par nos productions servent intégralement à notre fonctionnement et à la création de futurs spectacles.
Cela n'empêche pas la compagnie de s'associer à des projets lucratifs.
La redistribution des bénéfices se fait alors suivant le pourcentage établi par le contrat de coproduction. Emersiøn réinvestit sa part des bénéfices pour son fonctionnement et les créations
Dans le cadre d'une prestation commandée, nous limitons notre marge bénéficiaire.
Nous facturons nos prestations au coût réel, augmenté d'une marge limitée de 15% à 25% (en fonctionnement de la taille du budget global). Cette marge bénéficiaire sert à notre fonctionnement et à la création de futurs spectacles.
À rebours d'un "secret des affaires", nous mettons à la disposition de nos partenaires qui en font la demande, nos bilans d'activité ainsi que, à n'importe quel moment de la collaboration, les budgets de nos projets communs.
Parce que nous croyons à cette éthique de la transparence, retrouvez bientôt ici le bilan simplifié des trois années passées.
Transparence des comptes et gestion des bénéfices
Sur chacune des productions ou collaborations, Emersiøn met en place des processus afin que le travail se déroule dans un sentiment de confiance et de sécurité
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au cours des répétitions de scènes physiques, nous travaillons avec un·e coordinateur·rice d'intimité
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sur toute la durée d'un projet nous mettons en place une équipe de plusieurs "référent·es harcèlement" spécifiques en plus des personnes dirigeantes.
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au sein de la compagnie nous poursuivons la formation des équipes dirigeantes à la lutte contre les VHSS
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au cours des représentations de spectacles en arborescence (durant lesquels des interprètes pourraient se retrouver seul·es avec des membres du public) nous positionnons des complices dont l'une des fonctions est de maintenir une vigilance afin de sécuriser les artistes.
Engagements
Pour répondre à l'obligation de moyens renforcés pour la protection de la santé et sécurité des salarié·es, Emersiøn s'engage à réduire les agissements et outrages sexistes ainsi qu'à mettre en lumière les stéréotypes sexistes et sexuels dans le but de prévenir les risques et répondre aux articles de loi suivants :
Code du travail, article L.1142-2-1 : "Nul ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant."
Code pénal L.621-1 : "Constitue un outrage sexiste le fait, hors les cas prévus aux articles 222-13,222-32,222-33 et 222-33-2-2, d'imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
II.-L'outrage sexiste est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. Cette contravention peut faire l'objet des dispositions du code de procédure pénale relatives à l'amende forfaitaire, y compris celles concernant l'amende forfaitaire minorée.
III.-L'outrage sexiste est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe lorsqu'il est commis :
1° Par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions."
Tout acte correspondant à ces articles, commis par des employé·es sera suivi d'une sanction disciplinaire, pouvant aller de l'avertissement jusqu'au licenciement.
Tout acte commis par des spectateur·ices entraînera immédiatement des conséquences, allant de l'exclusion des personnes responsables jusqu'à l'arrêt de la représentation.
Cellule d'écoute psychologique et juridique de lutte contre les violences sexuelles et sexistes pour les professionnel.le.s de la culture
Un seul numéro de téléphone : 01 87 20 30 90
du lundi au vendredi, de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h
ou par mail à tout moment : violences-sexuelles-culture@audiens.org
Vous serez recontacté·e au plus tard le jour ouvré suivant
Un cadre de travail plus sécurisant
Emersiøn milite pour une plus grande diversité dans le spectacle vivant, en se fondant sur le baromètre de l'ARCOM (ex-CSA) créé pour l'audiovisuel.
"Le baromètre se construit selon sept critères
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La catégorie socio-professionnelle : La catégorie socioprofessionnelle a été indexée suivant la codification INSEE en exploitant tous les éléments livrés à l’antenne (sous-titre avec la fonction de la personne, profession livrée dans le récit, éléments visuels ou de contexte, etc.).
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Le sexe : Il s’agit de recenser le nombre d’hommes et le nombre de femmes intervenant à l’antenne.
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L’origine perçue : Il s'agit de répartir les indexés selon des catégories de sens communs à partir desquelles, en France, les personnes sont aujourd'hui vues comme "blanches", "noires", "asiatiques", "autres" mais en s'appuyant sur toutes les indications pouvant être recueillies dans les commentaires ou par auto désignation.
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Le handicap : Une personne a été recensée comme handicapée lorsque des indices visibles à l’écran (fauteuil roulant, malformation visible, canne d’aveugle, béquilles, etc.) ou des informations du récit permettaient d’identifier un handicap.
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L’âge : Il s'agit de recenser l’âge perçu des personnes selon 5 tranches d’âge : "- de 20 ans", "20 - 34 ans", "35 – 49 ans", "50 – 64 ans" et "65 ans et +".
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La précarité : Il s’agit d’identifier, parmi les personnages indexés, ceux qui sont en situation de précarité. La précarité est une forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche, une vulnérabilité sociale. Un arrêté de 1992 donne une définition officielle des catégories de personnes qui sont en situation de précarité.
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Le lieu de résidence"
Des engagements chiffrés en faveur de la diversité
L'association travaille à augmenter la diversité au sein des équipes afin d'être un plus juste miroir de notre société. Les deux premiers critères sur lesquels nous avons travaillé sont "le sexe" et "l'âge".
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Depuis sa création en 2022 et durant ses trois premières années d'activité, la compagnie a employé 57% de femmes (63% aux postes techniques et 49% aux postes artistiques). Elles représentent 54% du temps de travail de la compagnie. Enfin les salaires des femmes représentent 58% de la masse salariale.
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La moyenne d'âge des personnes employées est de 37 ans. 57% ont moins de 35 ans. 11% moins de 25 ans et 11% plus de 55 ans. Durant ces trois années, Emersiøn a permis à 12 personnes d'accéder à leur première intermittence.
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Par personne employée, Emersiøn déclare en moyenne 260 heures, soit plus de 50% du nombre d'heures nécessaires à l'intermittence du spectacle.
Les deux critères pour lesquels la compagnie travaille à mettre en place des processus favorisant une plus grande diversité sont "l'origine perçue et "le handicap". En effet, selon le rapport 2023 de la CNCDH, un gros effort reste à faire de la part de l'audiovisuel. Le spectacle vivant doit, lui aussi, agir dans cette optique de façon constructive.
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"Les personnes perçues comme « non-blanches » ont été représentées à hauteur de 15% à la télévision en 2022 (contre 14% en 2021). Leur présence sur les chaînes d’information en continu apparaît encore particulièrement faible (9%) malgré les préconisations de l’Arcom formulées pour l’exercice 2021 ;
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La représentation qualitative des personnes vues comme « non-blanches » demeure inégale avec des rôles d’importance mais à connotation négative. En effet, si elles sont plus souvent vues dans des premiers rôles (à hauteur de 8% contre 5% pour les personnes perçues comme blanches), elles sont surreprésentées dans les rôles à connotation négative (20 %) et sous-représentées dans les rôles à connotation positive (10 % soit une diminution de 26 points en 2 ans).
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La représentation du handicap atteint pour la première année la barre symbolique de 1%, une progression toutefois mineure en comparaison du nombre de personnes en situation de handicap en France. Le handicap est majoritairement représenté dans les fictions (71%) ; (...)
S’agissant de l’ensemble des chaînes de télévision, l’Arcom encourage la prise d’engagements concrets et chiffrés."
Emersiøn s'engage ainsi, d'ici à 2028, à employer au minimum dans les distributions et/ou équipes techniques, 15% de personnes perçues comme "non-blanches" et 5% de personnes souffrant d'un handicap (visible ou non visible). Le but à terme sera bien entendu de ne pas se limiter à ces minima. Dans cette optique Emersiøn invite tout particulièrement ces professionnel·les à postuler auprès de nos équipes.
Pour rappel, le Centre d'Observation de la Société annonce le chiffre de 27% de personnes perçues comme non-blanches en France - dont 13% ne se reconnaissant ni blanche ni non-blanche. La DREES, quant à elle, établit que 13% des plus de 15 ans souffrent "d'une limitation sévère dans une fonction physique, sensorielle ou cognitive".
Les trois autres critères "catégorie socio-professionnelle", "précarité" et "lieu de résidence" semblent moins urgents à mettre en place mais sont toutefois intégrés dans notre vision à long terme.
Les écarts salariaux sont limités à un facteur 2.
Sur l'ensemble de toutes les activités d'Emersiøn, aucun·e salarié·e (que ce soit un poste artistique, technique, administratif ou de direction) n'est payé plus de deux fois le montant du salaire le plus bas.
Au sein d'un même projet, à poste égal, chaque salarié·e reçoit un salaire égal.
En cas d'une circonstance exceptionnelle qui le justifierait (renommée médiatique, savoir-faire exceptionnel...), seul un intéressement aux bénéfices pourra être envisagé.
Entre deux projets, le montant des salaires peut varier.
En fonction de la taille du projet, son modèle de production et les perspectives de rentabilité, le montant des salaires cherchera systématiquement à valoriser le travail des collaborateur·ices artistiques et techniques.
À Emersiøn, nous croyons profondément en cet équilibre. Il permet de mieux défendre l'emploi, favorise la cohésion de groupe et limite le turnover des équipes.
Un plafond de rémunération plus équitable pour tou·tes
Emersiøn vise, à moyen terme, à limiter ses activités polluantes en agissant sur les différents leviers à sa disposition.
D'ores et déjà, la contrainte de la taille du public dans un dispositif immersif doit être considéré comme un atout écologique. Le ratio idéal de 1 interprète pour 15 spectateur·ices et le ration maximal de 1 pour 30 permettent de réduire l'impact polluant des déplacements du public.
La mission nécessaire de décentralisation incitée par le Ministère de la Culture ne doit pas faire oublier son impact en matière de pollution énergétique résultant des déplacements des équipes artistiques et techniques. Plus le rayon d'action est étendu, plus Emersiøn cherchera à réduire le poids du transport et rationalisera les voyages de ses équipes. À terme, nous souhaiterions parvenir à limiter le rayon de déplacements à environ 250 kilomètres autour de Paris, ville où la grande majorité des artistes et technicien·nes de la compagnie est domiciliée. Au-delà de cette distance, la mise en scène pourrait être transmise à d'autres équipes locales.
Dans le même but, nous proposons aux lieux qui nous accueillent un ou plusieurs temps d'implantation temporaires sur leur territoire afin de travailler systématiquement à des actions de médiation autour des répétitions et des représentations, limitant ainsi les allers-retours de nos équipes .
En reprenant le spectacle Helsingør produit par A2R compagnie - Antre de Rêves, Emersiøn prouve sa volonté de faire vivre les productions dans la durée. Pour cette raison, la compagnie milite pour un ralentissement du nombre de productions et pour un encouragement politique à la reconduction de cessions sur plusieurs années auprès des programmateur·ices, plutôt qu'une recherche systématique de nouveautés.
L'éco-conception est déjà au cœur des productions. Le travail en partenariat avec le Conservatoire du Costume permet le réemploi de costumes préexistants. Le réemploi d'accessoires et de décors issus de précédentes productions est également déjà en cours et tend à se développer. Nous visons également à systématiser l'éco-conception.
Le travail sur certaines nouvelles technologies dans les spectacles nous impose une responsabilité : celle de trouver des systèmes développés en interne ou en partenariat direct, qui réduisent la consommation énergétique et limitent les connexions trop gourmandes en électricité.
Enfin, en dépit du coût financier, les consommables utilisés lors de nos buvettes sont systématiquement bio-dégradables ou en verre, et nous demandons contractuellement aux lieux qui nous accueillent de respecter cette contrainte.
Notre politique en matière d'objectifs de développement durable reprend ceux du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et certaines pistes développées par le Shift Project pour le spectacle vivant.
Pour rappel, les 17 objectifs du PNUD sont :
1) Pas de pauvreté 2) Faim "zéro" 3) Bonne santé et bien-être 4) Education de qualité 5) Egalité entre les sexes 6) Eau propre et assainissement 7) Energie propre et d'un coût abordable 8) Travail décent et croissance économique 9) Industrie, innovation et infrastructure 10) Inégalités réduites 11) Villes et communautés durables 12) Consommation et production responsables 13) Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques 14) Vie aquatique 15) Vie terrestre 16) Paix, justice et institutions efficaces 17) Partenariats pour la réalisation des objectifs.
